Né dans une famille paysanne de Biollet, il obtient son certificat d’études primaires à l’école laïque de son village. Mobilisé dès le premier jour, il rejoint Toulon et c’est la « drôle de guerre ». Il adhère très vite au mouvement anti-fasciste « Amsterdam-Playel ». Après l’entrevue de Montoire le 24 octobre 1940 entre Pétain et Hitler, il rejette totalement l’idée de coopération. Les anciens militants se retrouvent et se regroupent. Fin 1943 Jean-Marie Fondras avec le parti communiste clandestin déploie une grande activité. Avec Marcel Faure et Célestin Mauchet ils créent le camp FTP « Gabriel Péri » au bois de la Brousse. Jean-Marie Fondras devient le Chef Actif de la Commune de Biollet où il recrute des dizaines de volontaires.
Son mouvement propre était le Front National de Lutte pour la Liberté et l’Indépendance de la France. A partir de juillet 1944, il organisa la résistance paysanne dans le Cantal. Comité de défense et d’action paysanne (CDAP). A la libération, il jette les bases de la FDSEA du Puy-de-Dôme dont il devient le premier secrétaire général. Parallèlement à ses responsabilités, il lance « le Paysan d’Auvergne ». Homme de conviction, fidèle dans son attachement syndical et politique, il sera Maire de Biollet de 1945 à 1983 et Conseiller Général du canton de Saint Gervais d’Auvergne de 1946 à 49 et de 1967 à 73.
Il fit le récit de cette période de l’histoire dans un livre qu’il intitula « Mon village à l’heure française ».