Né à la fin de l’année 1923, sur la commune d’Ayat sur Sioule, il intègre l’Ecole Normale d’Instituteurs de Clermont-Ferrand. Dès le mois de décembre 1942, il collabore avec le premier maquis local placé sous la responsabilité du Capitaine Lucien Lépine (dit « Barbouillé »). Début avril 1943, ce sont les deux premiers parachutages sur le terrain Desaix. Appelé aux chantiers de jeunesse, le premier juin 1943, il s’enfuit de Courpières et rejoint le maquis d’Ayat qui réceptionne deux autres parachutages. Après le rude hiver 43-44, le corps franc Laurent s’installe au village de Champeyreux.
Le lieutenant « Robert » se met à sa disposition et participe aux nouveaux parachutages et aux réquisitions qui permettent d’alimenter les maquis et le site du Mont Mouchet. Son activité résistante est continue jusqu’au mois de juillet 1944 avec nombre d’épisodes tragiques. Revenu à la vie civile, Jean-Robert Lindron reprendra sa fonction d’enseignant avant de devenir cadre de l’Education Nationale. Maire de Pontgibaud et d’Ayat sur Sioule, il milite constamment au sein de l’Amicale Zone 13 et du CODURA dont il présidera les destinées pendant plusieurs années. Actuellement co-président de l’Amicale Zone 13.